Comité d'urbanisme pour l'aménagement du site St Jean d'Angely

Compte-rendu de la réunion du 24 janvier 2001

Réunion du 24/01/01 avec Frédéric Alemany de l'agence Bozo, Eddy Alter de Atelier Sud, Michèle Pottier des écovillages, Christian Rinaudo du département de sociologie, Louis Pastorelli de Nux Vomica, Gilles Mortreux du journal Babazouc.


Lettre du collectif des Diables Bleus adressée au Premier Ministre

 



Nous envisageons avec les autres partenaires (Département des Arts et Spectacles de la faculté des Lettres de Nice, FARE, les élus des collectivités territoriales, Conseillers régionaux, généraux et municipaux, les associations culturelles et sociales actives sur le quartiers) d'assurer la pérennisation de ce mouvement sur ce site.
Nous nous engageons à présenter à court terme le bilan de cette concertation et de l'évaluation des besoins en matière culturelle de la ville et du quartier Riquier-Saint Roch où nous souhaitons implanter le futur pôle culturel et artistique de Saint-Jean d'Angely.

Espaces a prendre

Espaces urbains encore vierges accueilleraient projets et rÍves en tous genres, mÍme les plus fous. Les militaires peu ý peu quittent Saint-Roch et laissent derriËre eux la nostalgie d'une Èpoque rÈvolue, quoique guerriËre, et environ 5 hectares de terrain. La ville de Nice en a dÈjý achetÈ 3 pour les mettre ý la disposition de l'UniversitÈ, qui a Èmis le souhait louable de s'ouvrir ý la ville (lire prochain nƒ). Il en reste un peu moins de 2ha, que l'on ne sait pas trËs bien ý quoi destiner. La Mairie dÈfend mollement un projet de voirie, ce qui veut dire que rien de dÈfinitif n'a ÈtÈ arrÍtÈ. Profitons-en. Une commission s'est rÈunie pour envisager un projet sur ces 2ha. Sa ligne directrice est de n'en avoir aucune, et de prendre les avis des habitants du quartier, du Port ý Bon Voyage.

Place aux rÍves

Fermez les yeux, imaginez un espace vierge en pleine ville, et faites-y correspondre ce qu'on pourrait y mettre, ce qui manque au quartier : atelier de bricolage et de mÈcanique, clos de boules, espace vert, jardins de plaisance ou potagers, lac artificiel avec cascades, salles de rÈunions, de mariages, de spectacles, lieux de libertÈ pour les enfants, Èco palaces autogÈrÈs et ý loyers modÈrÈs, maison des associations, piste de skate, de curling, que sais-je encore ? Justement, rien. Et c'est pourquoi ce projet ne sera que ce que les riverains concernÈs en feront. Une concertation que l'on veut vaste sera prochainement lancÈe, des rÈunions publiques auront lieu dans des endroits publics et frÈquentÈs, des interviewers sillonneront les rues pour collecter vos dÈsirs, vos attentes, vos besoins et vos rÍves les plus fous. Mais pour se faire, on attendra aprËs les Èlections, pour Èviter que ces rÈunions ne servent de tribunes Èlectorales. Mais dËs le 2 mars, une prÈ-rÈunion aura lieu ý la salle ....., ý partir de 18h30, qui rÈunira les responsables associatifs, et des comitÈs de quartier, des clubs sportifs, etc..., non pas tant pour commencer la concertation, que pour prÈsenter la dÈmarche et Èlaborer une mÈthode de travail.

Gilles Mortreux et ed

La mairie attend

Nous avons demandÈ ý M. Borghese, adjoint au maire dÈlÈguÈ ý l¼urbanisme, quels Ètaient les projets de la Mairie quant ý ces terrains. M. Borghese est tout d'abord revenu sur les raisons de l'implantation de l'UniversitÈ ý Nice est : il s'agit de "mettre l'universitÈ dans la ville, et la ville dans l'UniversitÈ". Il reconnait que ces objectifs n'ont pas encore ÈtÈ atteints. Pour ce faire, la ville a passÈ un accord avec l'Etat : la ville a achetÈ le terrain au ministËre de la DÈfense pour le mettre ý la disposition du ministËre de l'Education Nationale, afin qu'elle y construise une universitÈ qui au dÈpart devait accueillir 8000 Ètudiants. Il n'y en a actuellement que 2500, et dans le cadre du 4Ëme contrat de plan Etat-RÈgion-Ville, l'universitÈ doit poursuivre son extension sur les 3 hectares, pour accueillir maintenant seulement 5000 Ètudiants. La ville a conservÈ les terrains nÈcessaires aux amÈnagerments de voirie et un ilÙt ý l'angle de l'avenue des Diables Bleus et la rue Sorgentino (3500 m2) pour accueillir des Èquipements (non encore dÈterminÈs, crÍche, parking ?) pour le quartier. La Ville a nÈanmoins prÈvu ce que Borghese nomme un "mail universitaire", grande percÈe de la route de Turin au Bd St Roch, avec le tramway. PercÈe Ègalement de l'avenue des Diables Bleus ý ce mail universitaire, avec amÈnagement d¼une place style Garibaldi, avec colonnes et tout le tintouin. Il s'agit de "retrouver une convivialitÈ, que la ville repÈnÍtre ici". Ces Èquipements de voirie vont obliger la mairie ý acquÈrir au moins 1 hect. des 2 hect. restants. Sur le reste la ville avance avec "pragmatisme". Plusieurs possibilitÈs :

  • la ville ne se rend pas acquÈreur de cet hectare restant, qui accueille un programme immobilier privÈ.
  • la ville achËte ce reste, pour une opÈration immobiliËre de qualitÈ avec commerces et logements, ou pour des HLM, mais il y a dÈjý 60% de logements sociaux ý Nice est, surtout au Nord du quartier.

Quoi qu'il en soit, rien n'est dÈcidÈ, et rien ne le sera avant les Èlections. Aucune concertation n'est en cours ni prÈvu ý court terme. La voie sous le pont de chemin de fer devrait Ítre agrandie et passer ý 40 m. Le cošt est important, de l'ordre de 70 millions de francs. La ville a dÈjý achetÈ l'immeuble o˜ habitait NucÈra, ainsi que le garage.


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